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 Récits draconiques

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Kira
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Kira


Messages : 33
Date d'inscription : 06/01/2016

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MessageSujet: Récits draconiques   Récits draconiques EmptyLun 14 Mar - 21:30



Les Récits draconiques

Quand vous apprendrez au fur et à mesure à me connaître, vous vous rendrez compte que je suis une très grande amatrice de contes et de légendes. Mais je suis encore plus envoûtée par les dragons, on pourrait dire que j'en suis une adoratrice (pas dans le sens religieux du terme bien évidemment, plutôt dans le sens fane, amoureuse, droguée, etc... ^^). J'ai donc eu pour idée d'allier ces deux passions.

Saviez-vous en effet que la France est le pays comptant le plus grand nombre de légendes avec des dragons? Je l'ai appris, il n'y a pas très longtemps, au cours d'une conférence sur ces derniers dans la littérature fantasy mondiale. C'était fort intéressant et fort passionnant, soit dit en passant ^^. Toutefois, ce n'est pas le sujet de ce topic, si vous êtes intéressé, je vous expliquerais en long, en large et en travers de quoi il retournait.
Donc oui, notre petite France est un pays d'une richesse infinie en ce qui concerne les dragons! Que ce soit dans les légendes chrétiennes, mais également les mythes celtiques ou encore toutes les anecdotes romaines ou beaucoup moins anciennes. Quelque soit l'époque ou le lieu, il y a toujours un, voire plusieurs dragons qui y sont associés. Presque chaque ville de notre pays à son icône draconique. Evidemment ce ne sont pas tous des dragons avec deux ailes, quatre pattes, des écailles et des terribles cracheurs de feu. Non, il y en a qui peuvent être terriblement moche, comme la Tarasque, d'autres seront féroce et dévoreront des populations tel que le Graoully de Metz, ou le dragon terrassé par Saint Michel. Ils peuvent également être mystérieux et plein de sagesse. Bref, vous avez compris, je ne vais pas m'étaler, cela vous gâcherait le plaisir ^^.

Vous devez donc commencer à comprendre ce que je vais réaliser grâce à ce topic. Je suis donc une assez bonne connaisseuse des légendes de dragons, des contes ou des mythes (les trois sont à ne SURTOUT pas confondre, ces mots ne sont pas les mêmes, j'en ferais quelques petites définition ultérieurement). J'ai donc décidé de relater tous les contes et légendes que j'ai pu lire, entendre, ou dont j'ai pu prendre connaissance d'une quelconque manière. Bon, je suis sûr que certains de ces récits, vous les connaîtrez déjà, surtout au début. Alors je vous invite fortement à me relater ou à me donner des titres que je puisse me renseigner pour écrire ces contes sur ce topic pour étoffer mes propres connaissances, mais aussi les vôtres, cher lecteurs, vue que ce sujet est SURTOUT là pour votre plaisir ^^. Je vous invite donc à m'envoyer des MPs si vous avez des idées de récits à relater, que je puisse les formuler agréablement (oui, ce mot fait pompeux) pour les mettre dans ce recueil, si je puis le nommer ainsi.

Bon! Passons aux définitions avant que certains me fassent l'amalgames! Parce qu'ils ne faut pas confondre légendes, contes et mythes.
Commençons par la légende! Une légende c'est un récit à caractère merveilleux, où les faits historiques sont transformés par l'imagination populaire ou l'invention poétique. C'est également un récit qui peut embellir la vie d'une personne, souvent de manière héroïque, et qui conservant la mémoire de cette vie, de cette histoire.
Concernant la conte, c'est un récit plus court que la légende, il est totalement imaginaire. Il peut porter une forme philosophique ou morale.
Et pour le mythe, c'est un récit mettant en scène des êtres surnaturels, des actions imaginaires, des fantasmes collectifs, etc. C'est également un ensemble de croyances, de représentations idéalisées autour d'un personnage, d'un phénomène, d'un événement historique, d'une technique et qui leur donnent une force, une importance particulières. Les mythes sont souvent les récits des vies des dieux ou de ce qui leur est assimilés.
Conclusion! Légende: récit réel mais déformé par le temps et l'imaginaire, souvent héroïque. Conte: récit totalement imaginaire, souvent enfantin et comportant une certaine moral ou philosophie. Mythe: récit épique racontant la vie des dieux, ou tout ce qu'il y a autour, et faisant appelle à l'imaginaire.

C'est bon, vous avez tout compris, dû moins je l'espère. D'ici peu de temps (bientôt, peut-être un jour) je posterais ici même le premier récit draconique. Il faut savoir que j'essaierais tout d'abords de conter les récits de ma région Lorraine (oui, c'est une région à mes yeux et ça le restera, point!). Puis j'essaierais de m'écarter peu à peu aux reste de la France, essayant de me centrer sur des régions principales puis de généraliser, etc...
Sachez que même si je ne suis pas encore à votre propre région, ou à votre pays, ou quelque soit le plan astral dans lequel vous êtes, vous pouvez toujours m'envoyer le titre de la légende, du mythe ou du conte que vous connaissez, ou même me le relater.
A la fin, je généraliserais par le monde entier, car oui, il y a pas mal à en dire sur le monde entier, et cela peut se montrer fort intéressant. Surtout que j'ai quelques intérêts pour certains pays en particuliers ^^.

Voilà voilà!
Sur ce, bonne lecture! Very Happy
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Kira
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MessageSujet: Re: Récits draconiques   Récits draconiques EmptyMar 15 Mar - 22:20


Le dragon de Stanislas

Beaucoup connaîtrons le pâté lorrain si je parle de la Lorraine, ou de la Quiche... Mais ce n'est pas la nourriture qui nous intéresse. Non, c'est plutôt l'histoire et l'architecture aujourd'hui. Car c'est à cause d'un grand édifice, connu et classé au patrimoine mondial de l'UNESCO que cette histoire arriva.

Connaissez-vous Nancy? Connaissez-vous l'une des principales villes lorraine? C'est en ce lieu que Stanislas Leszczynski (Aller! Essayez de lire ce nom! Gnark gnark gnark!!! What a Face), roi déchu de Pologne, beau père de Louis XIV, se réfugia après son bannissement. Il devint le Duc du duché de Lorraine! Et pour remercier le roi de France qui était venu à son secours et avait accepté de lui donner asile, Stanislas voulu construire un grand monument! Une succession de trois places monumentales, dont la place qui portera son nom: la Place Stanislas. Pour les Lorrains ici présent, ou d'autres étant déjà venu plus ou moins longtemps à Nancy, avez-vous déjà remarqué que des statues de dragons orné les fontaines de la place? Veillant, patientant, attendant l'heure où ils reprendront vie.

Il faut donc remonter un peu en arrière (oui, encore)! Avant d'être une magnifique ville, un village ou quelques huttes ou tentes, Nancy n'était qu'un marécages sombre et putride. Difficile de construire dans ce genre de milieu, surtout lorsqu'on a pas les bonnes techniques et les bons matériaux. La ville s'est donc développée aux abords du marécages, laissant les sombres créatures y vivant tranquille. Mais lorsque Stanislas a voulu construire sa belle place, il a choisi de la faire sur le marécage. Or, dans ce même marécage vivait un dragon! Ce même dragon partit à cause de la proximité des hommes. Effrayé, mais en colère il laissa sa place aux hommes. De bonne ou de mauvaise grâce. Certains pensent qu'il se serait réfugié dans la Moselle ou la Meurthe, ou encore qu'il attendrait son heure dans les nombreuses grottes de la vallée.

Quelque fut son sort, la place fut construite sans encombre. Et des dragons ornèrent les fontaines en mémoire de ce dragon.  Pendant un certain nombre d'années, le Duc de Lorraine vécut calmement et paisiblement dans son palais ducal. Inventant des recettes plus abracadabrantes les une que les autres, demandant également à ce que l'on crée des bonbons pour lui: les fameuses Bergamotes, pour éviter que lui et sa petite cours ne sentent mauvais de la bouche. Oui oui, ce n'est que la stricte vérité! Mais en février 1766, quelque chose d'étrange se passa! Alors que ce cher Stanislas lisait un livre devant sa cheminée, dans son petit palais à Lunéville. Sa robe de chambre commença à prendre feu! Une servante se précipita pour l'aider! Deux versions des faits s’affrontent alors. L’une d’elle prétend que sa robe de chambre a pris feu au moment où il essayait de raviver les flammes du foyer. La seconde relate qu’une braise aurait jailli du foyer et volé jusqu’à sa robe de chambre, laquelle se serait embrasée, le brûlant grièvement. Il aurait alors dit à sa servante: « Qui eût dit, Madame, qu’un jour nous brûlerions des mêmes feux ? ». Il avait 88 ans.  Son agonie dura dix-huit jours et il s’éteignit des suites de ses blessures le 23 février 1766. Était-ce un accident? Un moment d'inattention de la part de Stanislas? Beaucoup raconte que ce fut le dragon qui était revenu se venger! Maudissant le Duc à jamais pour l'avoir délogé de son marécage adoré! Car les dragons vivent vieux, et se souviennent.

Peut-être que ce n'est qu'une simple légende? Quoi qu'il en soit, le dragon rode toujours dans nos contrées... Pensez-vous que les incendies du château de Lunéville sont le fait d'un simple accident ou d'un malencontreux hasard?! Certains diraient que c'est le dragon qui revient se venger une fois de plus. Faisant comprendre aux hommes qu'il désire ardemment reprendre ses terres. Nous soufflant avec sa langue fourchu que notre temps est révolue. Mais d'autres pensent qu'une tout autre créature en est la responsable. Un nain, caché par le Duc Stanislas, un petit farceur... Mais ceci, est une autre histoire.
Sources:
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Kira
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MessageSujet: Re: Récits draconiques   Récits draconiques EmptyMer 23 Mar - 21:25


Le Graoully de Metz


Ce fut en des temps bien plus reculés que la légende du Graoully se déroula. Faisons encore un bon en arrière, et arrivons au moment même où le christianisme romain commença à faire son avancée en territoire païen de l'Est de la Gaule Sauvage. Ce fut le temps où les petits Lorrains regardaient avec dédains les missionnaires sournois venant de Rome, la Grande Rome, prêchant la bonne parole et la foi de leur Dieu.

Mais alors que les missionnaires essayaient tant bien que mal de convertir les messins à la foi chrétienne, ceux-ci n'avaient d'yeux que pour la fête. En effet, ce fut un jour de festival et de joie que le Dieu des chrétien décida d'abattre sa colère sur les messins qui s'amusaient sans avoir un seul regard pour lui et sa puissance. Tous les habitants étaient réunis à l'amphithéâtre, regardant les guerriers se battre et se déchaîner dans les arènes, les gladiateurs faire preuve de courage ou de folie en s'affrontant les un contre les autres, les esclaves se faire mutiler par les bêtes sauvages qui étaient lâchées dans les arènes. Et les spectateurs, avides de ce carnage spectaculaire, huaient, criaient, sautaient de joie et applaudissaient les pions qui les distrayaient en bas dans le sable et la poussière.
Mais alors que la fête battait son plein, le ciel s'obscurcit et le tonnerre gronda. Ou alors était-ce le hurlement de la créature qui venait d'être vomit par la colère du ciel? Celle-ci, énorme, rugissait des coulées de flammes brûlantes, elle était recouverte d'une armure d'écailles sombre et avait un regard de prédateur. Le dragon se précipita alors dans les arènes de quelques coups d'ailes puissant. Certains spectateurs, pétrifiés de terreur s'enfuirent de l'amphithéâtre, d'autres restèrent immobile face à la créature gigantesque, se croyant déjà mort et envoyé en enfer. Mais alors, la créature s'anima de nouveau et commença son putride carnage, dévorant les spectateurs et les pauvres hères qui passaient à sa portée. Et lorsqu'elle eut finit son repas, elle s'enroula dans l'arène et se mit à dormir.

Tous les messins se réfugièrent alors dans la cité, fermant les portes à doubles tours et comptant leur morts, pleurant et commençant leur deuil. Malheureusement, le carnage ne faisait que de commencer, car les habitants avaient oublié que l'abominable dragon volait.
Mais alors que les habitants se croyaient en sécurité, la créature se réveilla après un long sommeil reposant. Ne trouvant point de sortie à sa taille dans l'arène, elle partit en volant et se mit à scruter la cité du haut des nuages. Elle survola les quartiers populeux, choisit avec soin ses proies et fondit sur elle avant de les dévorer! Et après s'être encore gavé d'un milliers de vie, le dragon repartit vers l'amphithéâtre, son refuge, pour sommeillait encore. Cette fois, le dragon prit soin d'éviter les cours d'eau et les rivières qui pouvaient abîmer son feu.
Et ce terrible carnage dura des jours, la créature venant se nourrir à chaque lever du jour, et créant son lot de victimes! Le dragon produisait sa terreur et ses meurtres avant de repartir se reposer dans sa tanière de pierre. Les habitants essayèrent tant bien que mal de se défendre, bandant leur arc et envoyant des lances dans des gestes vain et désespérés. Rien n'y faisait, le Graoully, rien que par son nom, faisait trembler les messins réfugiés dans leur maisonnets. Puis, ils se mirent à réfléchir: et si le Graoully n'était que le reflet de la mauvaise conduite des habitants de la petit ville de Metz (ou Divodurum à cette époque)? Et si les dieux les punissaient de leur péchés?

Ce fut alors que Clément, envoyé en Gaule pour l'évangéliser, choisit de se rendre à Divodurum. Les habitants essayaient alors tant bien que mal de rendre grâce à leurs dieux. Leur offrant des sacrifices, priant et prêchant, faisant des processions pour essayer d'avoir le pardon de leurs dieux, mais tout cela fut vain. C'est alors que l'évêque arriva avec un nouvel espoir, redonnant la joie et le sourire aux habitants de Divodurum.
Le dragon se vexa, cracha, fuma, en voyant l'évêque! Le Graoully était furieux, enragé. mais l'évêque n'en avait cure, il était impavide. La seule arme que l'homme pieux brandit devant la créature fut sa foi et ses paroles saintes! Mais alors que le Graoully rugissait et grondait, l'évêque Clément l'aspergea d'eau bénite. Chacune des gouttes d'eau qui toucha la cuirasse du dragon le transperça tel un couteau dans du beurre. La créature rugit, tressaillit, et fulmina avant de s'effondrer au pieds de l'homme de foi. Celui-ci saisit son étole, et vint l'attacher autour du cou de la bête.
Clément traîna ainsi la bête jusqu'à la Seille où il l'y jeta. Celle-ci mourut noyée dans la rivière au sel purificateur. Ce fut alors que les messins fêtèrent la victoire de leur nouveau Dieu miséricordieux et bon. Chantant avec allégresse les exploit de l'évêque, les habitants firent un défilé racontant l'histoire du Graoully monstrueux qui terrorisa leur ville.

Il faut savoir que le Graoully n'était à la base qu'un serpent au souffle venimeux, et que la légende fut beaucoup remaniée en fonction des besoins de l'Eglise. Mais depuis ce jour, le Graoully est tout de même devenu le symbole de la ville de Metz. Comme quoi, le vilain dragon peut devenir une image importante et respectable, voire même, inoubliable! Le dragon est un symbole intemporel et universel.
Sources:
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